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ATELIER D'ECRITURE

Portraits d'Anciens élèves

du lycée Chaptal de Paris

 

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Anthony Valentini

par

Victor Andreucci

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 Carnet de voyage, pour jeunes aventuriers en herbe

 

 Un mois, un voyage !

 Bonjour (ou bonsoir !) cher lecteur ou chère lectrice !

 Bienvenue dans la rubrique « Un mois, un voyage » de votre guide de voyage préféré.

Aujourd’hui, nous dédions notre article à un voyageur chevronné, passionné de voyages et de rencontres, Anthony Valentini. Il a accepté de nous raconter ses aventures aux quatre coins du pays et autour du monde pour vous révéler une escapade palpitante d’une partie de sa vie.

 

 Tout d’abord, présentons par un petit aperçu notre voyageur. Anthony est assez grand, chemise et jean pour tout vêtement. Les mains croisées devant lui quand il parle, main gauche au-dessus, main droite en dessous, mains croisées sur le ventre sous les bras quand il réfléchit et dans le dos quand il écoute. Un jeu soigneusement minuté. Physiquement, Anthony est souriant, une voix assez grave et une barbe de quelques jours. Les pieds droits, serrés à la militaire, tout comme les talons, il garde un air sérieux et pourtant décontracté par son visage gai.

                                            - L’entretien s’annonçait déjà passionnant ! -

 

 Notre voyage commence à Singapour. Vous savez, ce micro-état, à la pointe de la partie continentale de la Malaisie. Une petite île à 15h de vol et 12 000 km depuis Paris à vol d’oiseau, Anthony y a vécu 2 ans pour suivre ses parents, après les avoir accompagnés dans d’autres pays. Dans cette ville, il a étudié en classe de 1ère et Terminale au lycée français, entre la chaleur humide qui caractérisait le quotidien de la cité, les plages d’Asie du Sud-Est et les buildings d’affaires et de résidence.

Une vie pré-étudiante au bon endroit puisque la cité est classée parmi les meilleures villes pour les études secondaires et supérieures (en se calquant sur le système français). Ces universités, confortablement classées, possèdent presque toutes, comme leurs sœurs américaines, des équipes de sport avec de grands terrains multi-fonctions. Anthony a profité de ces installations pour développer son endurance et son rythme de course ; en courant dans les stades, puis en participant à des compétitions inter-universités, se classant toujours parmi les premiers et meilleurs des coureurs. Sauf une. Une course où, sachant qu’il n’allait pas gagner, il a refusé de participer… Sa mère lui en a voulu pendant une semaine… Mais en même temps, comme il le dit, pourquoi courir si on ne peut gagner ? Telle est la question mon cher…

 

Direction Paris. Après avoir passé un bac général, nous nous envolons pour la capitale, où Anthony  a fait ses études supérieures. Plusieurs raisons motivent son retour dans notre pays. Il a souhaité intégrer un IEP (science po) après le lycée mais n’a pas réussi le concours. Peut-être pour retrouver son amie, qu’il connaît depuis ses 14 ans et avec qui il est toujours. Peut-être afin de regagner la France, qu’il a quittée depuis déjà quelques années. Dans tous les cas, nous voilà dans la capitale des amoureux et de l’innovation.

 Connaissez-vous un peu Paris ? Non ? Bon… Alors laissez-nous vous guider jusque dans le 8e arrondissement, connu pour abriter la gare Haussmann Saint-Lazare (du nom du préfet-urbaniste de Paris sous Napoléon III qui a redessiné la ville que nous connaissons aujourd’hui, et de l’ancien nom de la rue face à elle), les Galeries Lafayette, le Printemps, l’Opéra de Paris et le lycée Chaptal, l’un des nombreux établissements construits pendant le XIXe siècle. Que de souvenirs pour notre jeune hypokhâgneux. Les soirées au bord de la fenêtre de sa chambre d’étudiants, une cigarette à la main,  à écouter Porcelain de Moby ; ses lectures personnelles et scolaires ; la musique de Daft Punk ; les délires avec son ami de prépa ; les épreuves en salle Prosper Goubaux pour les concours blancs (une grande et majestueuse salle du lycée!) …

 Une fois la classe préparatoire terminée, nous continuons notre voyage à Paris dans la fac d’Anthony, où il a étudié l’histoire pendant un an, et, enfin, l’entrée à science po avec un master II en droit public, assemblée, interface et élu à la clef.

 

 Un parcours riche qui nous emmène dans la ville rose, dans le sud de la France en pays toulousain ! Les températures agréables, le beau temps presque permanent de l’année et les grands espaces sont propices au travail, ce n’est pas pour rien que la compagnie aérienne européenne Airbus y a installé ses usines d’assemblage et de tests pour les premiers vols. Ou que nombre d’entreprises et d’étudiants ont décidé de s’y installer, permettant à Toulouse d’être la ville la plus dynamique de France en 2009, 2012 et 2015 selon le journal L’Express. Anthony y a vécu quelques années et travaillé d’ailleurs, dans un cabinet recevant des clients de la Chambre de Commerce et de l’Industrie, sûrement celles de Toulouse et de Haute Garonne. Il a également poursuivi un sport emblématique de la région, le rugby, débuté sous l’aile de ses oncles plus jeunes, et que notre aventurier a continué jusque récemment.

 Puis, par envie de changement d’opportunités, c’est en Vendée, sur la côte Ouest entre la Bretagne et la Charente, que Anthony a décidé de poser ses affaires. En effet, au milieu des longues plages, des forêts à perte de vue, des bocages et paysages verts, calmes et reposants, notre jeune actif professionnel a trouvé le petit coin de paradis où il vit toujours…

 

Un déménagement en Vendée qui en valait la peine, puisque Anthony est aujourd’hui le directeur de la Chambre de Commerce et de l’industrie des Pays de la Loire et Vendée ! Une vie professionnelle intense, rythmée par des rencontres avec des élus, des professionnels, des collaborateurs (plus de 1 300!), et dont il défoule désormais par la boxe. Un sport auquel il s’est mis depuis 3 ans après l’arrêt du rugby à cause d’une fracture du genou. La boxe lui permet de se décharger de tout le stress et la mauvaise énergie accumulés avec le travail (qu’il adore et ne changerait pour rien au monde). Même lorsque les batteries sont vides, que les réserves des réserves ont été consommées, que les réserves des réserves des réserves sont épuisées, la boxe déniche de l’énergie et dépasse la fatigue et l’épuisement.

  Mais ne pensez pas, cher lecteur ou chère lectrice, que cette vie qui peut paraître farouche, frénétique et déchaînée, est la seule qu’il mène. Bien au contraire, celle-ci est temporisée par une vie de famille tranquille et calme dans la ville de la Roche sur Yon, connue pour être le chef-lieu du département, mais aussi pour son air paisible et historique. Avec sa femme, ils ont eu 4 enfants, de 4 à 14 ans et 2 chats, Ulysse et Bambou – l’un des noms choisi par lui, l’autre par ses enfants (nous vous laissons deviner qui a choisi lequel !).

 

Beaucoup de choses encore à dire sur la Roche-sur-Yon et la Vendée, sur Anthony et sa passion pour les voyages. Ses expériences et ses découvertes ! Ses valeurs et son héritage intellectuel…

 Mais cela, cher lecteur et chère lectrice, ce sera pour un prochain numéro !

 Attendez-vous à partir en Croatie, un retour à Singapour, aux quatre coins de l’Europe… Vers des expériences croustillantes et inoubliables !

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