Polytropiques

J’ai plus de souvenirs que si j’avais mille ans.

 

Une personne qui détermine ma vie

Et qui permet de faire s’envoler les soucis.

A quatorze ans, la rencontre de ma femme

Qui change à jamais mon âme.

Une famille qui s’agrandit,

Quatre enfants qui sont devenus ce pourquoi je vis.

Ulysse et Bambou complètent notre logis

Lorsqu’ils ne chassent pas une souris.

Un amour partagé,

Qui persiste alors que nous sommes plus âgés.

 

Le sport, une passion qui m’anime depuis toujours.

L’envie de pratiquer le rugby tous les jours,

Ou sur un ring de boxe faire un tour

Où ma lucidité je dois garder toujours.

Il ne s’agit pas que de physique,

La réflexion compte tout autant ce qui semble atypique

Cela me permet d’aller plus loin dans mes retranchements

Tout en me contrôlant.

Plus je le pratique plus je l’adore,

Ce sport si complet qui me faite éclore.

 

Une passion pour la lecture,

Qui me fait voyager dans le passé et la vie future.

La présence des livres me rassure

Et me permet d’éviter les ratures.

Un petit prix pour un classique semble aberrant,

Une si grande œuvre devrait sortir du rang.

Cet amour survenu après mes études

Bien que la classe préparatoire littéraire soit de ma vie le prélude.

Des livres immersifs

Qui me permettent de rester vif.

 

Mon cadre de vie est mon travail

Qui me permet de rester sur les rails.

Une activité de conseil aux entreprises

Qui devient presque ma devise.

Un travail qui toujours me plaît

Et qui me semble presque parfait.

Ce n’est pas le seul milieu que j’ai connu

Mais c’est sans regrets que je l’ai retenu.

Un épanouissement continu,

Je suis heureux comme jamais je ne l’aurai cru.