Polytropiques

Dictionnaire Amoureux d’Anthony Valentini

 

 

•   BIBLIOTHÈQUE, SUBSTANTIF FÉMININ

 

Empr. au lat. bibliotheca « salle où sont enfermés des livres »

 

            C’est dans ce meuble qu’Anthony dispose de façon rectiligne sa collection de livres édités  en folio. Une accumulation d’ouvrages tous à l’apparence similaire, qui donne à cette bibliothèque un aspect lisse et ordonné. Néanmoins, ne vous méprenez pas et n’allez surtout pas imaginer un ensemble d’oeuvres classiques. Aussi étonnant que cela puisse paraître, des écrits singuliers, inattendus et surprenants constituent cette bibliothèque. Je ne dis pas que vous y trouverez un livre de recettes sur le Risotto. Seulement, la découverte d’une oeuvre sur le mode de vie des prostituées ne doit pas vous étonner.

 

 

 

•   MONTRE, SUBSTANTIF FÉMININ

 

La définition du mot « montre » est difficile à établir. L’apparition de ce mot remonte au XVIè siècle, il permettait de faire une distinction entre le cadran et la « montre ». Le mot « montre » reprend le rôle essentiel de ce à quoi l’objet est destiné, à savoir informer de la position des aiguilles qui permettent d’indiquer l’heure. Autrement dit, une montre sert à montrer le temps qui passe.

 

            Auriez-vous pu un jour penser qu’une montre puisse être un symbole de patriotisme et de rapprochement ? Oui. Non. À vrai dire votre réponse m’importe peu. En tous cas cet objet courant a permis à Anthony de montrer, comme en veut l’usage d’une montre, son soutien à ses collaborateurs, ainsi que son attache pour la France. Figurez-vous que le directeur général de la chambre de Commerce et d’industrie de Vendée et de celle de Saint Nazaire a choisi les couleurs bleu, blanc, rouge pour orner les montres qu’il a distribuées à ses collaborateurs.

 

 

•   BOXE, SUBSTANTIF FÉMININ

 

Sport de combat au cours duquel deux adversaires s'affrontent à coups de poing, les mains gantées (boxe anglaise), à coups de poing et de pied (boxe française) selon des règles précises.

 

            Ne trouvez-vous pas que la boxe est un sport de Bad-Boy ? Les boxeurs sont des sportifs grands, musclés et aux épaules larges. Les poids plumes comme Ray Famechon sont déjà dotés d’un physique massif, alors qu’en est-il de ceux qui entrent dans la catégorie « poids lourds » ? Nous ignorons dans quelle catégorie entre Anthony mais en tous cas, il ne fait pas partie de celle des Bad-Boys. Quand bien même Anthony aurait aimé appartenir à cette catégorie, il convient plutôt à celle du gendre idéal, qui se défoule en boxant après une journée de travail un peu trop stressante.

 

•   SINGAPOUR, ETAT, REPUBLIQUE D’ASIE DU SUD-EST

 

            La péninsule de Singapour est appelée Péninsule malaise. Étonnant comme nom… il s’avère qu’un malaise, Anthony en a connu un à Singapour. Sa mère était furieuse ! Lors d’une course athlétique, il décide, en Good-Boy qui se respecte, de déclarer forfait avant même d’avoir terminé. Si la défaite n’était pas une option, se retirer de la course semblait en être une, au grand désarroi de la mère de notre athlète singapourien.

 

 

 

•   MUSIQUE, SUBSTANTIF FÉMININ

 

 

C’est une sensation curieuse, de réécouter un morceau de Moby devant les hypokhâgneux de Chaptal. Cette vingtaine d’étudiants assis là où Anthony était assis il y a 20 ans. Un expérience sensorielle étonnante qui a permis à Anthony de faire renaître des souvenirs lointains. Quand il écoute Orelsan, Anthony entend un sociologue aguerri qui décrit le monde qui l’entoure. Mais, quand Anthony écoute Moby, il n’entend plus. Il voit. Il se voit, jeune Chaptalien qui fume à la fenêtre de son appartement ou bien, entouré de ses amis au « 3 pièces cuisine ». Sachez donc ceci : Pain grillé, madeleine, musique ou gazouillement, tout peut engendrer la renaissance de souvenirs et de sentiments.