Réconcilions-nous !
- dolmata
- 15 avr. 2017
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Le jeudi 9 mars 2017, durant l’émission « La Fabrique de l’Histoire » sur France-culture, Emmanuel Macron a repris le terme « réconciliation » pour évoquer la réconciliation des appartenances, la réconciliation des mémoires, après la guerre d'Algérie.

C’est un beau mot. Il parle à tout un chacun. Nous avons tous un souvenir heureux de réconciliation qui nous vient de l’enfance.
On se souvient comme c’est douloureux de se rencogner dans sa colère, après une dispute entre amis. Et puis après, la joie, quand l’un a eu le courage de faire le premier pas, de rompre le silence, de tendre la main. La difficulté aussi à retrouver la confiance.
On se réconcilie parce qu’auparavant on était lié, indissolublement liés, comme deux époux avant un divorce. C’est en effet le même terme qu’on utilise en droit, lorsqu’on rétablit les liens conjugaux.
Evidemment ce n’est pas facile de réconcilier ceux qui se sont déchirés. Et ce n’est pas un hasard si c’est le mot qu’a employé Desmond Tutu en Afrique du Sud lors de la mise en place de la Commission de la vérité et de la réconciliation. Souvent il faut un intercesseur, il ne peut agir à chaud, il doit attendre un peu, ne pas revenir sur les torts passés… laisser effectivement « passer le passé ».